A Uderzo: Astérix 33 - le ciel lui est tombé sur la tête

Mon avis: " triste à en pleurer! "

(c) les Editions Albert René 2005
(c) les Editions Albert René 2005

DL: 10/2005

( Les Editions Albert René )

Quelque chose ( le ciel? ) est tombé sur la tête d'Uderzo.

Et les dieux, Toutatis en tête, savent que je l'aime ce bon Albert, dont on a tout récemment évalué la capacité de jugement.

Le verdict est tombé, Uderzo et son épouse ont toute leur tête, et on a rejeté la plainte de leur fille pour abus de faiblesse. Il y a eu plainte contre ladite fille, bref cette histoire ( sûrement de gros sous ) ne nous regarde pas, comme diraient les Inconnus.

 Puisque le 34ème opus n'était pas véritablement une création, le 33 était donc  la dernière "vraie " production d'Uderzo tout seul. J'y reviendrai un autre jour, le choix de passer la main a sûrement été judicieux, Ferri et Conrad s'en sont sorti plus qu'honorablement.

Et puis on a échappé à Laurent Gerra, rien que pour cela, il leur est donné du crédit. 

Déjà qu'il avait touché à "mon" Lucky Luke, il n'allait pas remettre ça avec "mon"  Astérix

 

Car Astérix et Lucky Luke ont bercé mon enfance, mon adolescence mes jeunes années d'adulte.

Astérix en Corse est en matière de bande dessinée  un des albums les plus aboutis de toute l'histoire du 9ème art, une des 7 Merveilles du Mondes de la BD.

Et il y a tant d'autres bijoux entre Astérix chez les Goths ( le 1er à mon sens qui déchire, dans le sens noble du terme ) et Obélix et compagnie.

Mais Uderzo a commis l'irréparable avec ce 33ème opus.

 

Pauvre Walt Disney, à qui cet album est censé être un hommage!
Pauvre Goscinny, associé malgré lui sur la couverture de ce pitoyable album!
Dans certaines aventures peu inspirées, après la mort du scénariste, on pouvait ça et là se laisser arracher un sourire, se consoler avec un style graphique si particulier.
Ici pas la moindre ébauche de tremblement de lèvre pouvant s'apparenter à un sourire, et le dessin caricatural à l'excès quand il s'agit de dépeindre de grotesques extra-terrrestres donne carrément envie de pleurer, ou peu s'en faut.

A la fin de ce que j'ai du mal à appeler une histoire tant le scénario est étique, nos Gaulois sont amenés à oublier ce qui s'est passé. Les chanceux!


J'ai revendu cet opus avec précipitation parce qu'indigne de figurer dans une collection de bandes dessinées digne de ce nom.

( par Le Bédéphile déchaîné )

Mes propos n'engagent que moi, peuvent être repris, même en intégralité. Je dis juste ça parce que ça me fait marrer ceux qui précisent toujours des trucs du genre "cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation." 

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